Alors que la fin de l’année scolaire approche à grand pas, les équipes de l’association Landestini sont intervenues une dernière fois, les 23 et 27 juin, dans les deux groupes scolaires de la ville. Ce volet pédagogique, développé dans le cadre de la création de la zone maraichère, a remporté un franc succès pour une première année d’existence. Deux classes beaumontoises ont suivi un programme innovant intitulé « Champions de l’alimentation durable et de la biodiversité ». Ateliers théoriques et pratiques, visites sur le terrain, échanges avec une autre école ont ponctué l’année scolaire.
Au Masage, les élèves de CE2 de la classe de Marina Tourlan ont réalisé des buttes auto-fertiles et préparé des bacs-potager, où ils ont fait pousser des pommes de terre, de l’ail, des échalotes ou encore des petits pois. A Jean Zay, ceux de CE1 de la classe d’Estelle Chansséaume ont réalisé les semis dans le potager de l’école. Pommes de terre, radis, salades, fraises et navets ont été en partie récoltés au cours des derniers jours.
Durant ces deux dernières interventions, les élèves ont reçu leurs diplômes décernés dans le cadre du programme ; un geste symbolique marquant officiellement leur engagement en faveur de l’alimentation durable et de la biodiversité.
A cette occasion, les petits beaumontois ont également visionné les deux vidéos réalisées au printemps, destinées à leurs homologues d’une école de Saint-Louis, sur l’île de la Réunion, elle aussi partenaire de Landestini.
Au-delà, à l’heure de dresser le bilan de ce partenariat avec l’association, les deux enseignantes semblent très satisfaites des interventions pédagogiques.
« Cela a éveillé la curiosité des élèves et leur a donné envie de planter. Ils aimeraient continuer l’année prochaine. Par ailleurs, nous avons eu de très bons rapports avec les membres de l’association. Leurs interventions sont très cadrées et ils ont l’habitude de gérer les enfants », souligne Marina Tourlan.
Pour Estelle Chansséaume, les élèves étaient contents de participer aux activités et attendaient même les rendez-vous avec impatience.
« Cela m’a permis de développer un projet pluridisciplinaire en science, en art plastique et en musique », explique celle qui compte bien poursuivre ce programme à la rentrée au côté d’une nouvelle classe.