Après une signature de convention à l’automne avec l’association Landestini, structure chargée d’accompagner la Ville de Beaumont dans le développement de la future zone maraîchère de l’Artière, le projet entre dans sa phase active.
Le 31 janvier, une nouvelle étape a vu le jour avec le lancement des travaux de défrichage devant permettre, à terme, la mise en culture de cette vaste zone située au lieu-dit La Ronzière. La Ville possède déjà 1,7 hectare de terrain sur ce secteur et de nouvelles acquisitions foncières sont en cours.
Ces travaux liminaires ont été confiés à un chantier d’insertion, Job’chantiers, une branche du groupe Job’agglo. Le défrichage, qui emploie entre 2 et 6 personnes selon les jours, devrait durer entre quatre et cinq semaines. Il concerne 12 parcelles pour une superficie totale de 8 000 m² environ.
« On nettoie, on sécurise et on remet en état les terrains. Les buissons et arbustes vont être transformés en broyat. Certains arbres seront gardés, y compris des arbres morts qui peuvent servir de refuge aux oiseaux, d’autres seront coupés. Ce travail va nous permettre d’y voir plus clair et de mesurer le potentiel de chaque parcelle », explique Nicolas Pennel, qui dirige Job’chantiers.
Signalons que le réseau de haies sera maintenu entre les parcelles afin de protéger du vent les futures cultures. Ces haies serviront également de refuge aux espèces animales présentes sur le site.
Le futur exploitant de la zone maraichère, Téo Valentin (photo ci-dessous), salarié de l’association Landestini, s’est déjà rendu sur place afin de pouvoir orienter le travail des équipes de Job’chantiers.
Pour Henri Landes, qui co-préside l’association Landestini avec sa femme Fanny Agostini, la ferme urbaine de Beaumont produira à terme "des légumes et des fruits en agriculture biologique, avec des principes de permaculture et d’agroécologie".
Comme le rappellent les élus de la Ville, ce projet de zone maraîchère revêt une dimension à la fois éco-logique, alimentaire, éducative et sociale. La future production permettra d’alimenter les cantines des deux groupes scolaires ainsi que les bénéficiaires du C.C.A.S. en légumes frais et fruits de saison. Le volet social, lui, envisage d’associer à ce projet des chantiers d’insertion et de formation aux techniques de maraichage. Quant au volet éducatif, il a débuté depuis l’automne avec des interventions et des animations régulières proposées dans les écoles.